Présentation de Peuples & Monde par Paul Vieille

P&M

Peuples & monde

Site de réflexion sur la mondialisation

Présentation par Paul VIEILLE

– La période présente est un tournant décisif dans le devenir du monde. Tout en même temps, le socialisme réel s’est effondré, l’Etat Providence des sociétés occidentales s’est épuisé dans les formes de production qui soutenaient son existence, la construction des économies nationales dans ce que l’on appelait le Tiers monde, en large mesure, a échoué, une nouvelle révolution technologique modifie profondément les conditions de production et d’échange ainsi que les relations de travail et les formes de lutte sociale, un pouvoir mondial se constitue tandis que le rôle de l’Etat nation s’efface, finalement la relation des peuples au monde s’est modifiée du tout au tout.

– Le site internet P&M (Peuples & Monde) choisit de se situer dans une perspective politique générale, celle des luttes « anti-globalisation » qui, à n’en pas douter, seront centrales au cours des prochaines décennies. Site de recherche, P&M place « l’anti-globalisation », dans la multiplicité de ses formes, à l’horizon de sa réflexion et de sa problématique. Sur cette toile de fond, aucune théorie politique, philosophique, littéraire, scientifique n’est privilégiée; l’ouverture n’excluant pas les débats théoriques à propos de la globalisation, de l’anti-globalisation et de l’ensemble des questions que l’une et l’autre peuvent soulever.

Par globalisation s’entend une mondialisation pour soi, activement, consciemment poursuivie pour elle-même dont l’objet est la création d’un monde lisse, sans entraves dans lequel les facteurs de production et les marchandises circuleraient librement. Un monde entièrement réglé par les intérêts du capitalisme, où le politique se calquerait  entièrement sur l’économique (capitaliste) : l’univers asservi aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour le seul profit des compagnies transnationales, contraint à l’idéologie unique de la liberté d’entreprise et du marché, contrôlé militairement par les Etats Unis, investis d’un pouvoir de police sur le monde. Soit  l’ordre/désordre mondial qui tend aujourd’hui à être imposé.

P&M n’est pas plus antimondialiste que le mouvement auquel a été attribué le même qualificatif, et qui désormais se nomme alter-mondialiste. Parce que le processus de mondialisation, poursuivi depuis plusieurs siècles, est irréversible; il a façonné en profondeur toutes les sociétés du globe. En outre, parce que la mondialisation n’est pas qu’une détermination économique, la conséquence de l’extension du capitalisme, l’universalisation des techniques de production, d’échange, de communication, la constitution de firmes opérant à l’échelle du monde, la standardisation mondiale des marchandises, la formation d’un marché international de la main-d’œuvre impliquant de larges flux migratoires, etc. La mondialisation des consciences est devenue un processus civilisationnel qui a progressé, continue de progresser en même temps que le processus de mondialisation économique et tend à la déborder. Elle donne lieu à deux attitudes concomitantes et contradictoires : au désir d’accéder au marché mondial et aux bienfaits qu’il fait miroiter, et, en même temps, en raison de l’impossibilité d’y accéder, de la frustration du désir, à la contestation du système mondial. Au-delà de la frustration, se construit un rêve du monde, une utopie-monde. La mondialisation entrée dans la subjectivité des peuples, s’ouvre alors sur le sens de l’unité du monde, sur le souci du destin du monde dans son unité, sur le sentiment de solidarité entre les peuples, et, au plan politique, tantôt sur l’aspiration à une mondialisation démocratique et juste, tantôt sur des délires authenticitaires et mortifères.

P&M se situe dans le mouvement social, concret, multiple, inégal, inventif qui s’articule sur le socle idéel de la mondialisation des peuples, et se manifeste dans des mouvements organisés ou non organisés, structurés ou non structurés : mouvements des paysans pauvres, mouvements des périphéries urbaines, mouvements pour la préservation de l’environnement ou la construction d’un environnement durable, mouvements de résistance informelle et mouvements de lutte active contre la globalisation, mouvement des femmes et mouvements féministes éléments centraux de la lutte contre le patriarcat, fondement toujours présent du pouvoir et de l’oppression, etc. Dans les cadres économiques-sociaux de la « nouvelle économie », les luttes sociales, déstabilisées dans leurs anciennes formes, se recomposent, de nouvelles stratégies de contestation se construisent ou s’affirment, un processus général de renouvellement s’engage. P&M s’efforce de suivre ces mouvements, de réfléchir sur leur dynamique, sur les articulations théoriques et pratiques, actuelles et possibles des ensembles qu’ils composent.

– Le rôle de l’Etat (des Etats) dans la contestation de la globalisation est une question centrale; elle ne peut être évitée. Le « système des nations » (en fait des Etats) se décompose. Au cours de cette décomposition, l’Etat est instrument d’articulation sur le système mondial, sur ce qui, aujourd’hui s’appelle globalisation. Dans le cadre de la globalisation advenue, l’Etat deviendra-t-il, peut-il devenir instrument de contestation? Dans quelles conditions? Le rapport de l’Etat à la nation qui était celui de l’époque de la construction de économies nationales (« Etat modernisateur dans une nation arriérée ») ne s’est-il pas en quelque sorte inversé, les peuples ne sont-ils pas désormais protagonistes de la contestation du nouvel ordre mondial si bien que « le respect de la souveraineté des Etats dans leurs frontières actuelles » devrait être subordonné au mouvement des peuples? A l’inverse, l’imperium ne favorise-t-il pas les mouvements identitaires afin de disloquer les Etats existants (Chine, Inde, Irak, etc.), et se subordonner les peuples, si bien que « le respect de la souveraineté des Etats dans leurs frontières actuelles » devrait être le préalable de toute stratégie de contestation? Il n’entre pas dans le rôle de P&M de prendre position dans ce débat (pas plus que dans les autres débats sur lesquels la globalisation s’ouvre), mais par contre, de l’ouvrir, poursuivre, approfondir dans ses différentes dimensions; dans ses implications quant aux formes de lutte notamment : contestation armée, dirigée, organisée par l’Etat ou luttes dites non-violentes – dont la violence s’exerce par le langage, par des actions symboliques, par la désobéissance civile, par l’appel à l’opinion, etc.

– La fin des Etats nation à prétention totalisante ouvre immanquablement (même si certains d’entre eux sont supposés résister mieux que d’autres) une ère nouvelle que l’on promet chaotique : résurgences identitaires, revendications communautaires et séparatismes, multiplication des mafias et extension de leur emprise tant sur le système financier que sur la vie quotidienne, multiplication d’espaces urbains et ruraux échappant à toute autorité, expansion, faute de régulation étatique, d’un capitalisme sauvage, accompagné de l’extension du chômage et de l’exclusion, développement des économies dites parallèles principalement articulées sur la drogue voire sur les armes, constitution d’autorités non étatiques contrôlant lâchement des pans entiers de l’économie, de la société, de l’espace, etc. A ce sombre tableau d’un prochain avenir possible a été attribué le nom de Nouveau Moyen Age, en référence à une époque réputée sinistre. Cette représentation du Moyen Age, construite tardivement, est, on le sait, erronée. La référence prend toutefois un autre sens lorsqu’on redresse l’image : tandis que l’unité politique de l’Empire romain se décomposait, que la société se fragmentait, les peuples reprenaient possession de leur espace, s’appropriaient l’héritage, et maintenaient l’idée d’universalité. A n’en pas douter, les temps à venir méritent qu’on les observe dans toute l’ampleur de leurs convulsions mêmes.

P&M porte tout particulièrement son attention sur les moments de crise sociale – révolutions, guerres civiles ouvertes ou larvées, changements de régime, mouvements de sécession, etc. – non pas à leurs dimensions politiques dont d’autres se préoccupent largement, mais à ce qui d’ordinaire n’a ni voix ni écho non seulement dans les médias, mais jusque dans les revues de sciences sociales : le discours des « gens » dans lequel s’exprime un imaginaire qui produit l’événement et que l’événement libère.  Ces voix jusque là refoulées, bien souvent seront rapidement rendues au silence : tout à la fois, donc, voix de rupture et voix de vaincus, dont la connaissance éclaire la logique des crises et de leur déroulement, la construction de l’interprétation des crises (a posteriori même, étouffer l’insolite !), mais aussi le long cheminement de l’imaginaire des peuples.

– L’urbain est le paradigme de la crise, du chaos du monde. Par ses immenses rassemblements, par l’absorption de ce qui était il n’y a pas longtemps l’urbanité et la ruralité, par l’intensité des communications, par sa disjonction de l’appareil productif, etc., il est une forme nouvelle de l’existence collective. Il n’est encore qu’un espace en rupture de passé (la ville, la campagne), privé de centralité, balkanisé, insatisfaisant, invivable pour quiconque, malade de drogues et de stress, dont les habitants fréquemment ne sont que sous-citoyens, un lieu de dépossession, pour tout dire « l’anti-ville ».

En même temps, l’urbain est le lieu d’une vie intense, d’inventions, d’une sociabilité nouvelle, de la multiplication des activités artistiques et culturelles, des nouveaux mouvements sociaux, de nouvelles institutions non marchandes, d’une société civile nouvelle, créative face aux Etats privés d’imagination, etc. Dans l’urbain, se manifeste la tendance à la repossession, à la réappropriation du monde, l’urbain est virtualité d’un monde, et doit être appréhendé comme tel. Crise, chaos, doivent être pris dans le sens non-normatif, de moment de passage, de moment d’intense déstructuration-restructration.

– Dans la connaissance des groupes et groupements, du micro-groupe à la société globale, P&M privilégie l’approche interactive. Chaque unité se définit, construit son identité, façonne et modifie sa culture, organise et réorganise ses formes d’activité, se structure et restructure par/dans ses relations de toute nature avec d’autres unités. Le champ des interactions n’a pas de limites, action et réaction ne sont pas nécessairement du même ordre. La connaissance des groupes et groupements et de leurs interactions relève donc d’une discipline transversale qui ignore les frontières des disciplines académiques et les convoque toutes. Cette discipline reste à inventer.

– Site de sciences humaines et sociales au sens large, P&M se consacre résolument à la contemporanéité. Il ne commente pas l’actualité; l’actualité nourrit sa réflexion sur le long terme. P&M n’est pas un site d’histoire; il recourt à l’histoire chaque fois que le présent convoque le passé : son discours n’est donc pas dégagé d’épaisseur historique, il cherche à saisir les temps présents comme procès de continuité-discontinuité, de déterminations-inventions, comme mouvement de déstructuration-restructuration dans un devenir permanent. P&M n’est pas un site universitaire, il est libre des contraintes et tabous académiques, mais exigeant au plan de la qualité de la pensée, de la scientificité, de l’écriture. Son domaine est, si l’on peut dire, ce qui bouge, se transforme, change dans tous les domaines de la vie (individus, sociétés, économie, travail, pouvoir, identités, croyances, langues, rapports de genre, etc.). P&M disqualifie les études quantitative qui laissent échapper ce que les classements ne peuvent saisir, préfère la connaissance des marges, parce qu’elles sont le point d’imputation de tensions, de rêves collectifs. P&M ignore les œuvres de culture sans résonance actuelle, mais est attentif aux innovations, échanges, migrations, débats tant dans les arts et la littérature, que dans les sciences humaines et sociales.

Organisation

P&M est un site international par ses instances, par ses contributeurs, par son contenu. Le Site accueille des articles et essais de recherche, des nouvelles, des chroniques, documents, etc., inédits ou déjà publiés, en rapport avec l’objet du Site tel qu’il a été défini.

P&M est une organisation associative mondiale, de fait, à but non lucratif.

– Le Site P&M est dirigé par un Président assisté d’un Conseil de six membres dont un webmaster. Si le fonctionnement du Site l’exige, le nombre de membres du Conseil peut ëtre accru. Le Président fait partie de droit du Conseil dont il préside les réunions (virtuelles ou concrètes). Il est élu tous les trois ans par le Forum général du Site, il est rééligible.

Les Conseillers du Site sont désignés par le Président après consultation des Conseillers actuels; ils sont renouvelables par tiers tous les deux ans, et peuvent être reconduits dans leurs fonctions.

Sur proposition du Conseil, le Président nomme les Directeurs de Domaine thématique (ou thème) et les Modérateurs de Forums, pour une durée de trois ans renouvellable. Le Conseil est l’instance de coordination et de supervision de l’activité des Domaines et des Forums. Le Président est responsable du Site et prend les décisions qui concernent le Site.

Les textes proposés par quiconque (auteur ou non) pour référence ou publication qui arrivent au Site P&M,, après examen préliminaire, sont répartis pour lecture par le Conseil entre Domaines thématiques. Le Conseil est en outre l’une des instances de lecture de tous les textes référencés et, éventuellement, publiés par le Site.

– Un Forum général (virtuel) du Site est ouvert en permanence pour débattre de toutes les questions (de contenu aussi bien que d’organisation) que le Site peut poser. Le Forum général du Site est accessible à tous les membres actifs du Site, et seulement à eux : le Président, les Conseillers, les Directeurs, les Modérateurs et les éventuels collaborateurs que Directeurs et Modérateurs se sont adjoints et dont ils ont déclaré la présence auprès d’eux depuis six mois au moins. Une fois par an, une quinzaine est consacrée à une session annuelle du Forum général au cours de laquelle sont présentés le bilan et la critique de l’activité du Site au cours de l’année écoulée.

– Les Domaines thématiques sont de grandes divisions entre les quelles se répartit ce qui s’écrit ou peut s’écrire dans la perspective de la problématique générale du Site; ils correspondent à des thèmes de livraisons d’une revue papier, représentent en quelque sorte chacun une livraison en devenir permanent.

Les Directeurs de Domaine thématique sont les acteurs-clef du Site. Ils sont choisis en raison de leur compétence dans le Domaine considéré, et sont supposés accéder facilement au Web. Ils sont liés au Site P&M par une charte qui définit leurs droits et obligations.

Chaque Directeur de Domaine thématique a pour tâches principales : (i) solliciter la contribution d’auteurs qui lui paraissent remarquables quant à la problématique de leur Domaine telle qu’il l’a définie; (ii) rechercher dans ce qui est publié ailleurs les textes qui correspondent le mieux à cette problématique; (iii) lire, en première lecture, l’ensemble des textes qui lui parviennent directement ou par l’intermédiaire du Conseil et choisir ceux qui lui paraissent pouvoir être référencés et, éventuellement, publiés sur le Site, dans son Domaine voire dans un autre.

Les textes retenus par le Directeur de Domaine sont ensuite envoyés pour lecture à un autre Directeur de Domaine et au Conseil dont un membre au moins doit les lire. Si les différents lecteurs s’accordent pour référencer et, éventuellement, publier le texte sur le Site, la décision est considérée comme prise. S’il y a désaccord, l’avis d’un autre lecteur est requis. Dans le cas d’un désaccord persistant, le Président est appelé à trancher.

S’il le juge nécessaire, chaque Directeur de Domaine thématique s’entoure d’un groupe plus ou moins nombreux pour l’aider dans sa tâche de lecture et de sélection des textes.

– Exemples de Domaines thématiques possibles : Dynamique et structure de la mondialisation-globalisation, La construction juridique d’un pouvoir supranational, Etats Unis et pouvoir supranational, Débat sur Empire de M. Hardt et A. Negri, Résistance(s) à la mondialisation-globalisation, Mondialisation des subjectivités, Langues et rapports de langues dans le contexte de la globalisation, La Créolisation du monde, Identités et patrie-d’identité (E. Bloch) à l’heure de la globalisation, Modernité, post-modernité et globalisation, Informatique et globalisation, Du Travail industriel à la communication, Conditions de la recherche et de l’innovation scientifique et technique, Devenir de la biologie, Transformations de la conscience américaine après le 11 septembre, Terrorismes, Israël-Palestine, Devenir de formations particulières (tel Etat nation, telle région du monde, etc.) au cours des mutations actuelles, Guerre et résistances à la guerre, Patriarcat et mondialisation, La Politique des femmes, Transversalités du cinéma, de la musique, de l’écriture, Ville, anti-ville, urbain.)

Le site P&M est consacré à l’analyse et à la réflexion; il manquerait cependant l’un de ses objectifs si, en même temps, il ne rendait pas compte, de façon même approximative, de la pratique à laquelle renvoient finalement analyse et réflexion : le concret de la contestation de l’ordre du monde, le foisonnement et l’ampleur des mouvements de rébellion contre l’ordre nouveau. C’est pourquoi, sous le nom de « Chroniques » fonctionne un domaine d’une nature particulière, rassemblant des textes informatifs (dépêches, récits, comptes-rendus de manifestations, réunions, événements, etc.), provenant de quelque lieu du monde que ce soit, et ne trouvant pas de place dans un domaine thématique.

– Les textes référencés sur le Site peuvent être écrits dans toute langue accessible à trois lecteurs (deux Directeurs de thème, un membre du Conseil du Site) qui doivent nécessairement en prendre connaissance. Pour des raisons pratiques les textes originaux ou déjà parus, à publier sur le Site doivent être écrits dans l’une de ces langues : l’anglais, l’arabe, l’espagnol, le français.

Les articles et essais de recherche, les nouvelles et d’une façon générale tous les écrits d’une certaine longueur, sont présentés par un court résumé dans deux au moins des quatre langues (anglais, arabe, espagnol, français). Le résumé renvoie au texte in extenso que l’on trouve soit ailleurs sur le Site P&M, soit sur un autre site, soit encore dans une revue papier non internetisée qui ne souhaite pas que ses articles soient repris sur le Site P&M.

La consultation des résumés est gratuite, de même que la consultation des articles d’actualité, des chroniques, des documents, et d’une façon générale des écrits courts. La consultation des articles et essais de recherche, des nouvelles publiés sur le Site P&M est payante.

– Sur le Site P&M fonctionnent des Forums de discussion chacun animé par un ou des Modérateurs de Forums. Les Forums peuvent s’articuler aux Domaines thématiques ou en être indépendants, ils peuvent être permanents ou occasionnels. Les Forums de discussion sont des lieux où s’ouvrent des débats avec un public non-spécialisé sur les thèmes qui font l’objet du Site; y interviennent les Modérateurs et les intervenants que ceux-ci peuvent convoquer. Les Forums sont conçus comme des instruments d’interaction avec le public : information et formation du public, et, en même temps, lieux où les membres du Site apprennent du public des interrogations, des façons de voir, des faits, etc.; ils sont une source d’inspiration pour le Site dans sa fonction principale.

Charte des Directeurs De Domaine thématique

= Le Directeur d’un Domaine thématique définit lui-même le champ de son Domaine, sa problématique et l’approche qu’il privilégie. Il propose un texte d’orientation sur lequel le Conseil se prononce pour accepter ou refuser le thème comme Domaine du Site. Le texte d’orientation demeure le texte fondateur du Domaine, il apparaît à l’écran dès l’accès au Domaine. Il peut être modifié avec l’aval du Conseil.

= Les Directeurs de Domaine thématique s’engagent à respecter l’orientation générale du site telle qu’elle est définie par le texte de fondation du site et les textes complémentaires ultérieurs adoptés par le Conseil du site.

= Les Directeurs de Domaine thématique sont responsables des textes publiés dans leur Domaine. Ces textes doivent présenter un niveau universitaire de scientificité, ils doivent être écrits dans une langue claire, les faits rapportés doivent présenter les plus grandes garanties d’authenticité, toute manifestation discriminatoire en raison de la race, de la religion, de la culture, etc. doit être strictement rejetée. Les débats à l’intérieur d’un Domaine, entre Domaines du site, avec des personnes étrangères au site, non seulement sont bien-venus mais recommandés; ils doivent éviter toute critique désobligeante des personnes.

= Les Directeurs de Domaine thématique s’engagent à ne publier que des textes qui ont été lus et ont reçu l’aval formel d’au moins trois personnes compétentes du Site : eux-mêmes, un membre du Conseil du Site, un autre Directeur de Domaine thématique. Ce troisième lecteur peut être remplacé par une autre personne compétente choisie en accord entre le Conseil et le Directeur de Domaine thématique.

= Les Directeurs de Domaine thématique peuvent se faire aider dans leur tâche par des collaborateurs qu’ils choisissent librement. Ces collaborateurs agissent sous la responsabilité du Directeur de Domaine thématique. Si le Directeur souhaite que l’un ou plusieurs de ses collaborateurs acquièrent une position de responsabilité (à titre de co-directeur par exemple) dans le site, il doit présenter un dossier au Conseil et en obtenir l’agrément.

= Les Directeurs de Domaine thématique s’engagent à participer aux débats du Forum général du Site, et à porter sur le Forum toutes les questions que le fonctionnement du Site leur parait poser tant sur le plan intellectuel qu’organisationnel, c’est-à-dire à débattre publiquement de ces questions avec l’ensemble des responsables du site.

= Le contrôle des règles posées dans la présente charte des Directeurs de Domaine thématique revient au Conseil du Site. La sanction de manquements à ces règles peut aller jusqu’à la suspension définitive prononcée par le Président du Site après consultation du Conseil.

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